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Continue to ChatVoyons a present comment il peut se faire que cette lumiere de contemplation, si suave et si charmante que l me ne peut rien desirer au-dela - car, nous l avons dit, c est a elle que l me doit s unir, c est en elle qu elle trouvera tous les biens dans l etat de perfection auquel elle aspire -, voyons, dis-je, pourquoi son arrivee dans l me produit des effets si douloureux et si cruels. Il est facile de repondre a cette question, et nous y avons deja en partie repondu. Il n y a de la part de la contemplation et de l infusion divine rien qui puisse faire souffrir, elle n apporte la ou elle entre que suavites et delices, et par le fait elle les apportera un jour. La souffrance vient de la faiblesse et de l imperfection dont l me est maintenant entachee et des dispositions ou elle se trouve, dispositions qui sont opposees a la suavite et aux delices qui derivent de la lumiere divine. Celle-ci, en l investissant, rencontre ces oppositions. Il est donc inevitable que l me endure tout ce que nous venons de dire. (Saint Jean de la Croix)